Par Yu Shimizu et Asagi Tosaka. Sorti au Japon sous le nom de « Seiken Gakuin no Maken Tsukai » par MF Bunko J. Sorti en Amérique du Nord par Yen On. Traduit par Roman Lampert.
Il y a beaucoup de choses à aimer dans les situations familiales trouvées, mais l’une de mes préférées est que tout le monde semble savoir que tout le monde a *un* secret, mais ne sait pas ce que c’est et s’en fiche vraiment. Cela est bien mis en valeur ici, car tout le monde dans notre distribution principale semble cacher quelque chose. Leonis est un seigneur démon, bien sûr, que seule Riselia connaît, mais les autres savent clairement qu’il n’est pas seulement un prodige normal de 10 ans. Riselia, bien sûr, doit cacher qu’elle est maintenant essentiellement une reine des vampires. Regina et Elfine ont toutes deux leurs secrets, bien que dans le cas d’Elfine, c’est le fait que son secret soit découvert en 2,5 secondes qui le rend amusant. Et puis il y a Sakuya, la résidente de « Sakura Orchid » (lire : Japon) qui vit maintenant ici dans une Europe pas tout à fait. C’est une épéiste apparemment stoïque, et son secret est peut-être en fait le plus dangereux de tous. Heureusement, notre héroïne témoin a dit que le secret n’est pas le couteau le plus tranchant du tiroir.
C’est la fête de l’école à l’Académie Excalibur, et vous savez ce que cela signifie : c’est l’heure d’un maid café. Malheureusement, le dortoir dans lequel vivent nos héroïnes et Leonis est devenu de plus en plus effrayant ces derniers temps, avec tous les corbeaux qui veulent traîner avec leur maîtresse vampire. Il n’y a qu’une chose qu’ils peuvent faire : en faire une combinaison de café et de maison hantée ! Oh, mais un gros problème : Leonis est un mec, et donc ne peut pas participer… SAUF si… on l’habille d’une adorable tenue de bonne et on le déguise ! Heureusement, les hijinks farfelus ne sont pas tout ce qui anime ce volume. La sœur d’Elfine a découvert le corps gelé d’un autre seigneur démon et l’a ramené avec elle. Ce ne sera sûrement pas une décision terrible ! Spoiler : c’est le cas, et maintenant Excalibur Academy est à nouveau entourée de créatures du vide.
Il y a du plaisir à avoir ici à condition de ne pas trop réfléchir. Tout le monde peut faire quelque chose de cool ou deux. L’ancienne elfe du tome précédent réapparaît et a découvert sa véritable vocation, c’est de regarder avec étonnement la stupidité de tous ceux qui l’entourent. Ce sont principalement les serviteurs terroristes de Leonis, qui s’avèrent être des idiots de premier plan. Il y a un joli complot où Shary, le harceleur obsessionnel de Leonis… euh, le serviteur noir, reçoit une bague de sa bien-aimée… qui n’est qu’une bague d’invocation qui l’appellera immédiatement le monstre le plus fort. Il ne comprend pas pourquoi elle est déçue, mais nous si, surtout quand nous la voyons bouillonner à Riselia tout le volume. Pourtant, dans a une fin douce. Et il y a la construction du monde en cours, comme nous l’avons fait… vous ne le devinerez jamais… des prêtres rieurs diaboliques qui essaient de relancer des plans morts depuis longtemps. Une grande partie de ce livre, dans lequel tout le monde appelle tout le temps ses noms d’attaque, m’a rappelé Slayers, et vous devriez le prendre aussi au sérieux.
Cela reste l’équivalent d’un roman léger d’un repas de hamburger de fin de soirée de Wendy’s, mais encore une fois, il n’y a rien de mal à cela. Si vous aimez les filles mignonnes et les batailles magiques, prenez-le.