Par Rhythm Aida et nauribon. Sorti au Japon sous le titre « Buta Koushaku ni Tensei shita kara, Kondo wa Kimi ni Suki to Iitai » par Fujimi Fantasia Bunko. Sorti en Amérique du Nord par J-Novel Club. Traduit par Zihan Gao.
Un argument que j’ai abordé à quelques reprises est de savoir si c’est une bonne chose de toujours dire la vérité à 100% du temps ou non. Je dirais non, moi-même, car j’ai parfois vu la vérité utilisée comme une arme très cruelle. Cela dit, je peux voir le point de vue opposé, et l’idée revient beaucoup dans ce livre. Charlotte cache son identité de princesse perdue depuis des années maintenant, et l’impact sur elle a été grand. Non seulement elle est quelque peu écrasée par l’inquiétude et le doute à l’idée de mentir à Slowe, ainsi que de craindre que si elle se révèle, cela déclenchera une guerre, mais il y a aussi le fait que les esprits qui habitent ce monde sont en colère contre elle pour avoir menti et ne l’aidera pas avec la magie. Combinez cela avec le SSPT qu’elle a toujours autour des monstres, et ce n’est vraiment pas un bon livre pour la psyché de Charlotte. Heureusement, nous avons un dragon.
Il y a un nouveau donjon juste à côté de l’académie, et les étudiants se préparent tous à y entrer et à récupérer du butin… euh, tuez des monstres. Pendant ce temps, la princesse Carina est également arrivée à l’académie, soi-disant pour voir si le donjon peut produire un dragon légendaire pour la protéger, à peu près de la même manière que l’ancien pays de Charlotte. Slowe est chargée d’être son guide sur le campus… et découvre que la princesse polie et affable présentée au public est une façade pour une fille qui préfère s’allonger en sous-vêtements et manger des collations. Franchement, c’est épuisant. Malheureusement, cela signifie également qu’il est assez loin du campus lorsque le pire des cas se produit – un monstre nettoie le donjon avant les humains, gagne le noyau et devient super puissant. Et le dragon de Huzak est-il vraiment parti ?
Le livre s’équilibre presque précisément entre une première moitié amusante et une seconde moitié beaucoup plus sérieuse. La princesse Carina est très amusante, étant essentiellement une introvertie forcée par les circonstances de se présenter comme une extravertie, et recevoir autant d’attention tout le temps (surtout vers sa poitrine) est épuisante. Slowe, bien sûr, est parfait pour s’occuper d’elle car, même s’il n’est pas à l’abri de ses charmes physiques, il ne se laissera généralement pas influencer par elle en essayant de se frayer un chemin. La seconde moitié, en revanche, est beaucoup plus déchirante, car toute l’école subit essentiellement un siège. La terreur des étudiants est très bien dépeinte, y compris ceux qui parviennent à se battre quand même. Charlotte semble également trouver sa résolution, et elle et Slowe sont enfin honnêtes l’une envers l’autre. (Je pense. Il y a un certain flou à l’apogée qui me rend suspicieux.)
Les livres s’améliorent avec chacun, et j’attends avec impatience le quatrième. Une bonne lecture pour ceux qui aiment la fantasy avec un protagoniste attachant.